jeudi 26 juillet 2012

Botanic Garden (2)











Botanic Garden (1)

Sur le thème des insectes, le pique-nique familial annuel du Jardin botanique d'Oxford avait lieu il y a quelques semaines.
Encore une fois, j'ai été épatée par la belle organisation, le soin accordée aux besoins des petits et des grands (des tables de bricolage à côté d'un trio jouant des airs classiques et folkloriques) et la qualité des activités proposées : bricolage, rallye et surtout un atelier de percussions pour les enfants de tous âges.
Je n'ai aucun point de comparaison avec ce qui se fait au Québec parce que je ne fréquentais pas ce genre d'activités avant de vivre ici mais je trouve que pour les activités familiales, les Anglais, ils l'ont l'affaire!


Jean-Léon bricole...

une couronne de papillon! Et Aurèle se détend.


Coucou les poissons!
Prêt pour l'atelier de percussion.

Aurèle n'est pas en reste...

et s'en donne à coeur joie!

Et pourquoi par le gros djembé?



Le chef d'orchestre et son tambour

On finit ça en beauté avec un masque d'araignée!

****P.S. : Comme c'est l'avant-dernier billet, c'est un double. Je vous mets les fleurs du jardin en bonus. Nous partons mardi pour les vacances et après....bien, on vous raconte tout ce qui s'en vient mardi prochain, dans le dernier billet d'En famille à Oxford!

lundi 23 juillet 2012

Punting en images

Le punting est un incontournable d'Oxford. On ne pouvait pas passer une année ici sans embarquer dans une des classiques et légendaires barques qui jonchent la rivière Cherwell. Et puis depuis quelques jours, l'été est là...il faut bien en profiter!

Nous nous sommes donc rendus au Cherwell Boathouse (cliquez ici, vous verrez un véritable décor de cinéma), à l'invitation de nos amis mexicains, Karla et Julian. Comme chercheur post-doctoral à l'université, Julian bénéficie du privilège de punter gratuitement : une autre belle tradition d'Oxford!

Nous nous y sommes rendus en empruntant une magnifique piste cyclable dans la forêt longeant la rivière. Andrea, la fille adolescente de nos amis, emprunte chaque jour ce chemin pour se rendre à son école secondaire. On est loin du béton déprimant de la ville.


L'ABC du punting : "If the punt and the pole don't agree, stay with the punt" (traduction libre : "si la pôle et la barque ne s'entendent pas, choisir la barque.")


Nous avions un capitaine expérimenté et un apprenti.

L'apprenti




















Il y avait tout un équipage : deux mousses, un moussaillon et trois sirènes.




On a même croisé quelques pirates.


Mais on est restés détendus.


Merci à nos précieux amis pour cette belle aventure sur le canal! Cette journée restera gravée dans nos mémoires et dans nos coeurs.

Le capitaine Julian entouré
d'une partie de son équipage.

lundi 16 juillet 2012

Bastille Day

Nous nous sommes bien amusés à la fête du 14 juillet organisée par nos amis, Sophany et Yohan. Nos amis rentrent chez eux, en Suède, après presque un an passé ici. C'est la vie d'expatriés : certains arrivent, d'autres repartent, les amitiés se nouent et se transforment en souvenirs de bons moments passés ensemble. Nous avons fait plusieurs activités, sorties, promenades, rencontres avec Sophany et sa famille. C'était donc avec joie mais aussi avec un petit pincement au coeur que nous allions nous retrouver chez eux pour chanter la Marseillaise.

Quand nous avons reçu l'invitation de Sophany et de sa famille pour la fête des Français qu'ils organisaient (Sophany est française), nous ne l'avons pas prise à la légère : l'invitation parlait de se déguiser en Français, de s'habiller aux couleurs du tricolore...Forts de notre expérience à la fête d'Alice, nous étions prêts à relever de nouveaux défis en matière de déguisement.

Voici le résultat :


Le garçon de café, Simone de Beauvoir,
le Petit Prince et le Commandant Cousteau,
réunis pour la photo

Plus tard, Aurèle a même adopté le bonnet phrygien :


Il y avait aussi un drapeau vivant :

Bleu, blanc, rouge : Benoit, Jude et Ève

Une famille franco-nigérienne :
Bashir (cousin de Braham), Juliette, Braham
et leur petit Ilyan bleu-blanc-rouge
Nos hôtes avaient pensé à tout : décorations, buffet garnis de délices français, vins d'Alsace. On a même fait un petit quizz sur la famille de Sophany et sur le 14 juillet! Bref, une organisation du tonnerre.

Annika bien concentrée sur son quizz pendant que
Melvin et Aurèle se disputent le ballon

Mais surtout, signe d'une fête réussie, les enfants se sont amusés comme des fous.







Un grand merci à la famille Lundholm pour cette fête mémorable.

Sophany, Arthur, Elvina et Yohan : on ne vous oubliera pas!


mercredi 11 juillet 2012

Il y avait du feu et de l’olympisme

Blogueur invité, Jean-Fred nous fait le bonheur de partager avec nous ses impressions olympiennes. Lui-même ancien champion de pichenottes, il s'imprègne pour nous de l'esprit des jeux, dans la plus pure tradition de Pierre de Coubertin. Merci Jean-Fred et bons jeux à tous!


****
L’ambiance olympique s’installe en Grande-Bretagne. Pour l’instant, il me semble qu’il y avait plus d’enthousiasme pour le Jubilé de la reine, mais il faut dire que les célébrations prenaient place au sein d’un weekend de 4 jours, ce qui a l’heur de plaire à tout un chacun, même aux plus ardents des républicains. Tandis que les Olympiques, tout aussi excitants puissent-ils être, vont rimer avec cohues et embouteillages pour plusieurs, quand ce n’est pas batterie de missiles sol-air dans la cour de leur immeubleCela dit, je suis certain que la fièvre montera quand s’ouvriront les Jeux.

Elsa et moi n’avons pas eu à réfléchir trop longtemps pour conclure qu’avec nos deux charmants bambins, la meilleure façon de profiter des Olympiques serait  de les regarder à la télé, de préférence dans un autre pays. C’est pourquoi nous quitterons pour nos vacances polonaises dès l’ouverture.

Néanmoins, quand j’ai vu dans ma boite courriel que je pouvais participer à un tirage pour assister à la cérémonie du relais de la flamme olympique organisée par l’Université, je n’ai pas pu résister. Je fus ravi de recevoir quelques semaines plus tard un courriel m’indiquant que j’avais gagné une invitation. Ma flamme a, toutefois, légèrement vacillé (excusez-là) quand j’ai constaté que la cérémonie avait lieu en pleine nuit, soit de 6:30 à 7:30.  Finalement, les encouragements d’Elsa, notre olympienne en résidence*, ont eu raison de ma résistance et le réveil fut réglé pour 5:30, mardi matin.

En arrivant à la Sir Roger Banister Race Track, je compris que j’avais gagné une place, mais pas le gros lot. Il y avait deux catégories de billets, l’une pour les VIP qui allaient s’asseoir dans les estrades de la piste d’athlétisme et une autre pour la plèbe qui allait se tenir debout de l’autre côté de la piste et suivre la cérémonie à l’aide d’un gros haut-parleur. Je ne connaissais pas le Sir Roger qui a donné son nom à la piste, mais j’ai appris qu’il a été, en 1952 et à cet endroit, le premier athlète à briser la barre des 4 minutes pour une course de 1 mile. Maintenant âgé de 83 ans, Sir Roger lui-même a transmis la flamme à la première relayeuse Nicola Byrom, une doctorante d’Oxford qui se distingue par sa contribution à la lutte contre les troubles alimentaires.  

Loin devant, les VIP...


La cérémonie fut assez brève : Sir Roger s’est remémoré quelques souvenirs, il nous a assuré que les Olympiques de Londres seraient les plus réussis de l’histoire et il a transmis la flamme à Nicola qui s’est fièrement élancée sur la piste.  À 7:15, tout était terminé.

Pour rester dans l’esprit de l’olympisme moderne, je suis allé prendre mon petit déjeuner chez McDonald’s

* La mythologie longueuilloise prétend qu’elle fut même un temps surnommée « Elsa la flamme olympique » lors des Olympiques de 1984. On nage ici en plein intertexte homonymique. 

lundi 9 juillet 2012

Alice

La littérature est bien vivante ici et il nous a été donné de le constater une fois de plus lors du 150e anniversaire de la première lecture d'Alice in Wonderland. Pour l'occasion, nous sommes partis sur la trace d'Alice et de son auteur, Lewis Caroll, qui fut professeur de mathématiques à Christ Church College, ici, à Oxford.  C'est par amitié pour la petite Alice, fille du doyen de Christ Church, que Lewis Caroll (de son vrai nom Charles Dodgson) inventa les aventures de son héroïne du même nom, qu'il lui racontait lors de leurs escapades en punting. C'est ainsi que le livre prit forme, avec ses nombreux personnages et situations fantaisistes devenus maintenant des classiques de la littérature mondiale enfantine.

Par un heureux hasard, nous avions lu toute la semaine une adaptation du roman, illustrée et raccourcie pour les enfants. Jean-Léon a vraiment adopté l'histoire de cette petite fille qui bascule dans un monde féérique et étrange. 



En prévision de la journée d'Alice, nous avons ensuite préparé des costumes pour nos petits : Jean-Léon en Mad Hatter et Aurèle en as de coeur. Puis, au dernier moment, l'envie nous a pris de nous déguiser nous aussi! J'ai mis une robe de soirée pour personnifier Alice (à la demande de Jean-Léon) et Jean-Fred est devenu le roi de Carreau! 


Avec nos amis Sophany, Yohan, Elvina et Arthur, nous sommes partis à la découverte du merveilleux monde d'Alice. (Un merci tout spécial à Sophany qui a pris la plupart des photos illustrant ce billet)

Une chasse au trésor qui nous a mené dans la
Graduate Common Room,
où Lewis Caroll avait autrefois son bureau.
Le roi de Carreau fait le valet pour les poussettes!

Dans le jardin d'Alice...

à côté de la Cathédrale de Christ Church.

La porte qui a inspiré la porte interdite d'Alice.

Une récompense bien méritée pour cette chasse au trésor réussie! 

Une flotille pour souligner l'anniversaire d'Alice :
 rien à voir avec les 1000 bateaux du jubilé!

En route vers le café! Nos petits loups sont devenus des lions.

D'autres amis nous ont rejoints pour le lunch.

La rencontre des Mad Hatter : "Je suis avec moi!",
s'est exclamé Jean-Léon.