jeudi 26 avril 2012

Stratford-Upon-Avon en fleurs


Concours du plus beau parterre :









Façades garnies de leurs plus beaux atours :

Nos amis les arbres :



mardi 24 avril 2012

Happy Birthday, Mr Shakespeare


Quand j'ai parlé d'aller à Stratford-Upon-Avon, ici, pour les célébrations entourant l'anniversaire de naissance de Shakespeare, mon amie Myriam a tout de suite réagi : il fallait absolument aller voir cette ville romantique! Myriam a séjourné plusieurs mois au Royaume-Uni après ses études en littérature ; elle et son conjoint Patrick (qui est aussi mon collègue) ont visité pas mal le territoire britannique et je me fie à leur jugement.

Il n'en fallait pas plus pour me convaincre d'organiser une petite escapade en famille à Stratford-Upon-Avon, ville natale du plus célèbre dramaturge britannique. Shakespeare est né le 23 avril 1564, le jour de la Saint-Georges. Comme le 23 avril était un lundi cette année, la ville organisait des festivités le samedi précédent, ce qui concordait parfaitement avec la fin des examens de Jean-Fred (il devait rédiger trois essais d'une dizaine de pages chacun pendant les six semaines de pause entre les deux sessions). Juste avant de remettre ça pour une troisième et dernière session de l'année scolaire oxfordoise, nous allions donc profiter de quelques jours de vacances à l'extérieur.

Chaque année, Stratford-Upon-Avon souligne l'anniversaire de Shakespeare par un défilé et des activités se déroulant un peu partout dans le coeur historique de la ville. Le samedi était une journée familiale inaugurant du même coup le festival international de théâtre shakespearien se tenant à Londres. L'occasion était parfaite pour découvrir ce joyau au coeur de l'Angleterre. 


Nous sommes partis en train vendredi après-midi, en direction de notre petit hôtel, en plein coeur de Stratford-Upon-Avon. 1h40 de trajet, un changement de train, de l'attente, tout ça avec des enfants qui ont été de parfaits petits voyageurs. 



Nous avions réservé une chambre familiale : quatre lits simples et un lit de bébé, avec salle de bain privée, au dernier étage d'une maison typiquement anglaise, avec petit-déjeuner compris, à l'anglaise, évidemment!  Jean-Léon était très excité et content. Il nous a même dit vouloir vivre toujours à l'hôtel...!

Vues de notre chambre dans la mansarde


Devant l'hôtel Linhill, où les propriétaires
nous ont réservé un accueil des plus chaleureux.

Nous sommes sortis manger en ville, un délicieux "fish n chips" dans une restaurant familial donnant sur le parc qui longe la rivière Avon. De quoi satisfaire l'amateur de poisson en Jean-Léon! Aurèle, lui, a mangé son aliment de voyage par excellence : la banane! De retour à l'hôtel, nous avons bien profité de la télé en regardant un documentaire sur l'histoire du reggae en Angleterre, à la BBC Four. Passionnant! Mais il fallait surtout bien se reposer en prévision de la journée du lendemain qui s'annonçait chargée, ce qu'Aurèle n'a pas trop bien saisi...

Enfin, le lendemain, départ en direction du centre-ville pour voir le marché du samedi et la parade.




Suivons la parade!
Pour la parade, nous avions prévu être dans le ton en apportant le costume de Robin des Bois pour Jean-Léon. Il a donc pu saluer décemment la Reine et le Roi, ainsi que Shakespeare lui-même et quelques habitants de la ville vêtues de leurs plus beaux atours pour l'occasion.


Le défilé des écoliers, tenant leurs petits bouquets
à déposer sur la tombe de l'écrivain 
Tout le monde a son petit drapeau...même Aurèle!





Ensuite, nous avons suivi marché derrière la parade et suivi un itinéraire nous menant de la maison de naissance de Shakespeare à sa tombe. Il fallait voir sa tombe couverte de fleurs et les gens continuant d'en déposer 448 ans après sa mort.

Devant la maison où est né Mr Shakespeare

L'église où a été baptisé, marié et enterré Shakespeare

Pour revenir vers le centre-ville, nous avons marché le long de l'Avon, une promenade magnifique et si romantique (comme le disait Myriam), même avec deux enfants. C'est dire! Nous avons pris un petit traversier pour aller d'une rive à l'autre, sans compter le pique-nique sous le soleil et le ciel dramatique qui nous réservait un orage. Malgré la fatigue et un certain degré de difficulté venant du fait de voyager avec non plus un mais deux enfants, cette escapade à Stratford-Upon-Avon restera mémorable et l'expérience est à refaire.

L'auteur surplombant l'esplanade
sur la rive de l'Avon


L'édifice abritant la Royal Shakespeare Company 

Premier tour de traversier pour Aurèle

Barques aux noms d'héroïnes shakespeariennes
Stratford, carte postale

À ne pas manquer, jeudi sur le blog : Stratford-Upon-Avon tout en fleurs!

jeudi 19 avril 2012

Jean-Léon expose

Une autre activité bricolage qui a donné lieu à de beaux résultats.

Jean-Léon, qui continue de bricoler sans arrêt, a produit quatre dessins sur du papier orange, tous dans l'élan d'une même inspiration. Il a commencé par dessiner un robot. Puis, inspiré par Kirikou, il a dessiné des fétiches, qui sont les soldats de la sorcière. Nous avons ensuite accroché ces dessins sur le mur du salon, comme dans une vraie exposition d'oeuvres d'art.

Titre de l'exposition : Robot et fétiches
Artiste : Jean-Léon
Date et lieu d'exposition : En ce moment, à Summertown House (Flat 94)


Un fétiche

Un "robot-viking" et un fétiche à "la bouche par en bas"

Un autre fétiche

Maman : "C'est beau, ce que tu fais, Jean-Léon..."
Jean-Léon : "Ben oui, maman. Je suis un artiste, c'est pour ça."

mardi 17 avril 2012

L'ambition d'une mère

J'attends depuis 3 semaines une livraison de céréales (achetées en ligne sur Amazon.uk) de la marque suisse Holle, réputée pour être méga-grano, recommandée et testée par notre amie A. Épautre, millet, avoine, toutes ces bonnes céréales pour Aurèle ne cessent de se perdre en chemin et ont déjà été retournées une fois à leur expéditrice. Argghhh!***

J'ai choisi ces céréales car elles sont 100% bio, ne contiennent rien d'autre que des grains et semblaient être les plus adéquates pour mon bébé à la peau fragile (il fait de l'eczéma).
À Oxford, tout ce que je trouve dans les épiceries, les grandes surfaces comme les boutiques plus spécialisées d'aliments naturels, contient du lait ("creamy porridge"), des fruits (pommes, bananes, fraises, bleuets, etc.) ou encore un mélange de grains. Pas idéal pour un mangeur débutant! Je n'ai trouvé qu'une marque (Organix) qui fait des céréales de riz sans rien d'autre dedans. Et pour le fer, bien, on repassera! La plupart de ces céréales ne sont pas enrichies.

Je me suis donc décidé à cuisiner moi-même des céréales pour Aurèle. Ben oui, je suis rendue là...C'est ce qui arrive quand on a trop d'ambition (lire ici les (Z)imparfaites sur le sujet)!

La texture de mes céréales n'est pas lisse car je n'ai qu'un mélangeur à main Braun pour broyer mes céréales. Mais avec un robot ou un petit mélangeur plus efficace, ces céréales seraient parfaites pour un bébé qui commence à manger. J'ai pour ma part commencé par introduire les céréales commerciales (riz) pendant un mois avant de passer à mes céréales maison d'avoine et de quinoa. 

Pour celles et ceux qui auraient autant d'ambition que moi, vous trouverez les recettes sur Ox Recettes, mon blog de cuisine.

En attendant de manger comme papa...

ou de me régaler d'un bon pad thai,
au resto de mes nouveaux amis, à Londres.
Et pendant ce temps, dire que mon frère est le "Roi du burger"!
***Cette fois, je renonce : mes céréales sont retournées pour une deuxième fois chez leur expéditrice. J'ai reçu ce matin un colis de sa part comprenant mon chèque, une lettre d'excuses, une boîte de céréales, un beau bavoire et une cuillère de marque Holle. C'est mieux que rien!

mercredi 11 avril 2012

Demande spéciale

Le billet d'aujourd'hui est une réponse à Stéphanie, une Parisienne qui sera de passage à Oxford en fin de semaine et qui se demande quoi faire avec ses quatre enfants entre 1 et 7 ans.

Chère Stéphanie,
voici quelques suggestions, que vous pourrez compléter en consultant mon tout nouveau "nuage" de libellés intitulés "On aime vous parler de...". J'ai fait un beau ménage et mis tout ça en ordre, comme j'aime. J'espère que ça sera utile, en tout cas, ça fait propre. La rubrique "Quoi faire" est particulièrement pertinente pour savoir quoi faire en ville avec des enfants.

Les musées
Je recommande évidemment le Museum of Natural History, avec ses animaux empaillés et ses dinosaures grandeur nature. Pour en savoir plus, j'en parle ici. J'ajouterais qu'il faut aussi aller au Pitt Rivers Museum, le musée d'archéologie qui se trouve derrière, pour apprécier la collection pêle-mêle de trésors de toutes sortes. Dans l'un comme l'autre de ses musées, il y a souvent des activités spéciales et très bien organisées pour les enfants, les samedis et dimanches après-midis. Un grand succès ici, avec notre garçonnet de 3 ans.

Le Musée Ashmolean peut aussi être une visite intéressante. On y trouve entre autre une momie, de l'art égyptien et ancien de toutes sortes, accessibles pour les petits. Une petite visite d'une heure peut être agréable et le café situé au sous-sol idéal pour faire la pause et manger un peu.

Première visite de Jean-Léon au musée :
Ashmolean Museum d'Oxford, décembre 2011

Les collèges 
Si vous n'en faites qu'un, choisissez Christ Church et sa cathédrale. On s'en est inspiré pour Harry Potter (le film) et la salle à manger vaut à elle seule le déplacement. Pour quelques pounds, on peut visiter les collèges généralement en après-midi (entre 14h et 17h environ), les samedis et dimanches.

Les parcs
Au centre-ville, il faut prendre le temps de se balader derrière Christ Church, après avoir visité le collège et la cathédrale. Si on va jusqu'au canal, on peut voir et nourrir des oies géantes et voir passer quelques barques ou péniches. Endroit idéal pour un pique-nique s'il fait beau.

De là, on peut marcher et rejoindre le jardin botanique qui offre aussi de beaux sentiers aux arbres fleuris en ce moment. Tout à côté, se trouve le pont Magdalen où l'on peut louer une embarcation et faire du punting sur le canal.

Si vous sortez un peu du centre-ville, le très beau parc de l'université (University Park) permet de jouer librement et de nourrir encore quelques canards sur l'étang qui se trouve tout au fond du parc.

Enfin, si vous avez envie de remonter davantage vers le nord, le parc Cutteslowe est le paradis des enfants : mini-golf, train à vapeur, modules de jeux... Vous pouvez en faire le tour ici.

Le tour de ville
Idéal pour se reposer un peu, le tour de ville en bus à deux étages a l'avantage, à Oxford, de ne pas durer plus d'une heure et demie, selon la fréquence des arrêts. Le tour permet d'apprécier l'architecture de la ville et d'en apprendre sur l'histoire et les particularités de la ville universitaire.

En famille, au deuxième étage du bus

Faire la pause
Jamie's Italian, sur George Street, reçoit très cordialement les enfants et leur propose un menu attrayant et délicieux. L'atmosphère se veut un peu branchée mais on s'y est toujours sentis très à l'aise d'y aller en famille, même le soir.

Sinon, il y a Giraffe, un peu plus loin sur la même rue, qui s'adresse directement aux familles. Leur service ne m'a pas ravie, mais le menu est varié et la cuisine est bonne en général. Détail non négligeable, la toilette familiale est on ne peut plus spacieuse!

Côté pub, certains refusent les enfants après 19h, c'est bien d'en être prévenu. Nous aimons bien le Turf Tavern où nous sommes allés plusieurs fois (lire ici), surtout s'il fait beau et que vous pouvez manger dehors (la terrasse chauffée est très grande). À l'intérieur, c'est fait de nombreux recoins et l'espace est restreint, alors nous avons l'habitude de laisser notre poussette dehors. Pour les toilettes, on n'oublie ça! Ce n'est vraiment pas l'endroit pour changer des couches. 

Sortir de la ville
Une excursion à Blenheim Palace, dans le village de Woodstock, au nord d'Oxford, peut être une belle aventure d'une demi-journée. Il suffit de prendre le bus S3, de Gloucester Green (le terminus au centre-ville d'Oxford), pour se retrouver en une demi-heure environ sur l'immense domaine de la demeure du Duc de Marlborough. La visite des jardins, parc pour enfants avec petit train et terrasses extérieures, en plus des vastes collines entourant le palais peut suffire (billet d'entrée pour les jardins seulement). La visite du palace en lui-même, plus coûteuse, n'est pas nécessairement accessible aux enfants. C'est une visite commentée d'une trentaine de minutes environ et les règles en sont assez strictes. On peut aussi pique-niquer et profiter du parc pour les enfants par beau temps. Le village de Woodstock est également très charmant et une visite à pied peut être des plus agréable.

Voilà! 
J'espère que cela vous aidera à planifier votre visite et à profiter pleinement de "notre" belle ville.
Elsa, Jean-Fred et les enfants

mardi 10 avril 2012

Un nouveau citoyen canadien

Lourdeur administrative, délais et incongruités

Lorsque nous préparions notre aventure britannique, l'an dernier, je m'étais bien assurée auprès de la RAMQ (Régie de l'assurance-maladie du Québec) que nous serions couverts par cette assurance tout en étant à l'étranger. Nous savions déjà que nous serions couverts éventuellement par l'assurance-maladie anglaise, mais ne connaissant ni les délais, ni le degré de complexité de la chose (qui s'avéra d'une simplicité étonnante, finalement), je voulais m'assurer d'être assurée, enceinte comme j'étais et avec un enfant de 3 ans susceptible d'attraper tous les virus possibles et imaginables.

La dame de la RAMQ, après m'avoir confirmé que nous serions couverts par notre assurance-maladie provinciale pendant les 6 premiers mois d'un séjour à l'étranger pour raison d'études, m'avait donné un "conseil d'amie" : "lorsque votre enfant sera né, m'avait-elle dit, faites tout de suite la demande pour sa carte de citoyenneté. Cela peut prendre un an avant de l'obtenir et il vous la faut pour demander ensuite son passeport." Ok, c'est noté.

Voilà donc l'information dont je disposais lorsque notre beau bébé tout neuf arriva, en septembre dernier. À sa naissance, nous avons enregistré Aurèle auprès du bureau de l'état civil de la région d'Oxford. Le certificat que nous avons obtenu en peu de temps attestait de sa naissance en sol anglais, mais ne faisait aucune mention de sa nationalité. Car né à l'étranger de parents canadiens, notre petit Aurèle n'était pas britannique (le Royaume-Uni ne reconnait pas le droit du sol et la citoyenneté ne se donne que par les parents) mais bien automatiquement canadien. Sauf qu'il fallait en obtenir la preuve.  

Dans la brouhaha de l'adaptation à notre nouvelle vie de famille, j'ai mis un mois avant de faire la demande de la carte de citoyenneté canadienne. Cette demande doit être faite auprès du haut-commissariat du Canada au Royaume-Uni (équivalent de l'ambassade pour les pays du Commonwealth), dont le bureau le plus près se trouve à Londres, avant d'être envoyée en Nouvelle-Écosse pour être traitée et nous revenir par la suite (méchant détour!). J'ai donc rempli le formulaire en criant "Ciseaux!" et en fournissant toutes les pièces justificatives : certificats de naissance (les nôtres et celui d'Aurèle) et photo authentifiée du petit. 

Peu de temps après, nous avons reçu un accusé de réception qui nous informait des délais. Depuis ma conversation avec la préposée de la RAMQ, on avait mille fois eu le temps de se convaincre que des délais d'un an, ça n'avait aucun sens, la demande étant tellement simple à valider : enfant né au Royaume-Uni de deux parents citoyens canadiens. Simple comme bonjour! Or quelle ne fut pas notre surprise d'apprendre que le haut-commissariat nous remerciait de ne pas les contacter à nouveau et de patienter de 12 à...15 mois!!!

Après quelques vérifications faites auprès d'autres expatriés ayant vécu des expériences similaires (merci à mon amie Évelyne, expatriée en sol belge, et à ses contacts), nous nous sommes armés de patience en espérant le meilleur et en évitant le pire : ne pas pouvoir rentrer au Québec comme prévu, cet été, faute de papier...

2 mois plus tard, je reçois un appel d'une dame du Haut-commissariat de Londres : "J'ai ici votre formulaire pour la demande de carte de citoyenneté de votre fils Aurèle. Pouvez-vous me confirmer sa date de naissance ?" 29 septembre 2011. "C'est bien ce que je pensais, me répond la dame, vous avez indiquer 29 OCTOBRE, dans le formulaire. Ne vous en faites pas, c'est une erreur courante [surtout quand on vient d'accoucher et qu'on dort jamais plus de 2 heures en ligne?], je peux faire la correction tout de suite. Il n'y a pas de problème." Soulagée par ce que me dit la dame, je risque une questions...indiscrète ? "Madame, sauriez-vous me dire quand puis-je espérer de recevoir la carte de mon fils?" "Oh! ça ne devrait pas être très long...quelques mois encore." Quelques MOIS??? Misère! Nous n'étions pas au bout de nos peines!

4 mois après, le jour même de ses 6 mois, Aurèle Ménard recevait son certificat de citoyenneté canadienne. Un beau papier avec son nom, un sceau, une date et une signature d'un obscur ministre conservateur. À l'endos du précieux papier, le serment d'allégeance à la reine d'Angleterre qu'on s'empressera de lui faire apprendre dès qu'il saura aligner trois mots. Avec le certificat, une lettre nous indiquant quelques principes liés à son statut. Celui-ci, entre autre, me semble le plus déterminant pour son avenir : les enfants d'Aurèle, s'ils naissent en dehors du Canada, ne seront pas automatiquement citoyens canadiens. Imaginons donc ceci : si Aurèle a des enfants, en Angleterre (qui, on se rappelle, ne donne pas la citoyenneté aux enfants qui naissent en sol britannique), avec une citoyenne canadienne née hors Canada elle aussi, ces enfants seront alors...citoyen de nulle part? On sait maintenant selon quel critère orienter notre fils dans ses relations futures.

Prochaine étape : le passeport. Je vous en reparle!

Aurèle Ménard, citoyen canadien né en sol britannique

jeudi 5 avril 2012

Le poète et le clown


Je ne me lasse pas de regarder ces photos prises dans la belle lumière de notre "printemps chaud", comme dirait Jean-Léon. 

Si différents et si attachants, tous les deux à leur façon. Je craque pour eux sans retenue.

Je l'avoue, je ne peux pas leur résister. Et vous?